La distinction prédéfinis/scénarios étant maintenant définie, ton personnage a été placé dans les prédéfinis. Son histoire ne devant comporter que des points élémentaires, tu devras les réécrire, et les poster dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Merci d'avance Tu peux récupérer le texte ci-dessous.
Spoiler:
L'enfance de Phoëlia fut belle et insouciante. Elle partageait son temps entre la science des armes, les loisirs et les cours indispensables aux rôle qu'elle allait endosser plus tard. Elle aimait beaucoup se battre, et devint vite une épéiste redoutable. Elle rechignait par contre à aller à sa cours, mais elle savait que c'était nécessaire, aussi s'y pliait-elle (contrairement à deux autres princesses que je ne citerai pas). Hélas, comme dans beaucoup d'histoire, un mal s’abattit sur la contrée. Nul ne compris d'où il venait, mais tous en virent les effets dévastateurs: il clouait au lit tous les adultes, étrangement, et entraînait, sur un cas sur deux, la mort, lente, douloureuse, et irrévoquable. Phoëlia vit la mort de son frère aîné, alors âgé d'une vingtaine de cycle, ainsi que de sa mère. Son père, lui, avait disparu depuis belle lurette, et nul ne savait où il se trouvait maintenant. Peut-être aussi cloué à son lit en regardant la mort arriver à pas lents. Lorsque sa mère rendit l'âme, elle réalisa pleinement la fatalité qui prenait place de vie pour elle: elle était la seule héritière. Mais, triste, non, désespérée, elle n'était qu'une marionnette sans âme entre les mains des conseillers. Un jour, accoudée à son balcon, regardant le paysage sans le voir vraiment, elle fut brusquement ramenée à la réalité par une gerbe de flammes qui jaillit des profondeurs du volcan. Le volcan était sensé être éteind, et de plus, rien ne présentait les signes du passage des flammes, aussi l'interprêta-t-elle comme un signe. Le lendemain, ce n'était plus vraiment la même Phoëlia qui pria ses conseillers de foutre le camp, et vite c'est mieux. Question de survie. « Au revoir messieurs. - Mais… - Partez d’ici. - Mais je … - Taisez-vous ! C’est vrai, il y a de quoi être déçus, vous n’aurez plus de gentille marionnette pour jouer aux rois, tant pis pour vous ! - Mais, qu'allons nous devenir ? - Vous travaillerez aux forges, par exemple. - Mais… je… enfin… mais nous ne savons pas travailler le métal ! - Ce n'est pas mon problème. Vous apprendrez. - Mais… - La discussion est close, elle l’était depuis le début, et vous le savez. - Mais non, je… - Sortez d’ici ! » Avisant les flammes qui léchaient soudain les mains de leur jeune gouvernante, les conseillers déchus jugèrent plus prudent de déguerpir. Phoëlia, redevenue elle-même en quelque sorte, nomma de nouvelles personnes, de confiance, aux postes maintenant vacants, reprenant la contrée en main du mieux qu'elle le pouvait.